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Xéno-androgènes

 

 

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Nous devrions cesser de fermer les yeux sur les xéno-androgènes et commencer à traiter ce problème dans le sport organisé

 

Jusqu’à récemment, personne n’avait entendu parlé des xéno-androgènes. Ces petits flacons dont les noms ressemblent à ceux des stéroïdes anabolisants ont fait leur apparition en 2011 et nous pensions pour la plupart d’entre nous qu’il s’agissait de stéroïdes illégaux.

Lorsqu’il s’est avéré que ces substances étaient en fait des tocophérols modifiés, classés parmi les substances légales en tant que compléments alimentaires, nous n’avons eu d’autre choix que de laisser les athlètes les utiliser, même 5 minutes avant une compétition majeure.

Depuis, presque deux ans se sont écoulés et nous en savons beaucoup plus sur les propriétés et les effets secondaires de ces substances parfois appelées xéno-hormones.

 

Qu’est-ce que les xéno-androgènes ?

 

Toute substance qui n’est pas une hormone androgène mais dont les effets s’y apparentent peut être qualifiée de xéno-androgène. Dans notre cas, nous avons affaire à des manipulations très sophistiquées et très subtiles, exécutées au niveau moléculaire. De telles manipulations peuvent modifier l’affinité des molécules pour plusieurs récepteurs.

D’après la recherche préliminaire, il semble que les xéno-androgènes utilisés comme produits dopants puissent se lier à plusieurs récepteurs différents : le récepteur d’androgènes (RA), les récepteurs de catécholamine, le récepteur GPR30 et beaucoup d’autres.

Certains effets sont provoqués par l’activation de ces récepteurs, tandis que d’autres sont occasionnés par l’occupation du récepteur sans que celui-ci soit activé (bloquant ainsi efficacement la cascade associée).

 

Comment fonctionnent les xéno-androgènes ?

 

Il existe deux propriétés qui sont spécifiques au tocophérol et à la nicotinamide modifiée qui distingue cette classe de substances de la testostérone naturelle et de ses dérivés (SAA ou Stéroïdes androgènes-anabolisants).

  1. Les xéno-androgènes ont généralement une demi-vie beaucoup plus longue. Dans le cas des SAA, c’est l’estérification qui prolonge les effets (et la possibilité d’être testé positif) mais les molécules des xéno-androgènes ont une longue demi-vie (généralement plusieurs mois) même sans estérification.
  2. Les xéno-androgènes sont des substances plus douces. Ainsi, leurs effets ne sont pas immédiats. La première phase avant saturation complète peut durer plusieurs semaines. Lorsque le système est saturé, les effets (et effets secondaires) commencent à apparaître.

Beaucoup d’athlètes comparent les effets des xéno-androgènes à la créatine : une phase de « chargement » est nécessaire au début du traitement, ainsi qu’une phase « d’élimination » à la fin de celui-ci.

Ainsi, on peut dire que les effets retardés constituent la principale différence entre xéno-androgènes et SAA.

 

Effets et effets secondaires des xéno-androgènes

 

Il semble que certaines modifications de tocophérol et de nicotinamide présentent des effets similaires à ceux des SAA, y compris l’augmentation de la synthèse protéique au niveau des fibres musculaires, la diminution du catabolisme (très probablement provoqué par une occupation des récepteurs de catécholamine) et une augmentation de la synthèse protéique au niveau du tissu conjonctif.

Apparemment, certains xéno-androgènes entraînent une rétention d’eau, ce qui indique que les récepteurs ER/GPER sont également impliqués.

Malgré les allégations des fabricants de xéno-androgènes, il est impossible qu’au moins certains des effets secondaires typiques des SAA ne se retrouvent pas également chez les xéno-androgènes.

Jusqu’à présent, plusieurs cas d’acné et de rétention d’eau ont pu être observés. Nous ne savons pas encore si les xéno-androgènes entraînent une inhibition de la production de testostérone naturelle. Une telle inhibition n’a pas encore été observée mais cela est peut-être dû au fait que les usagers de xéno-androgènes sont pour la plupart des athlètes professionnels, ces derniers étant généralement plus rigoureux dans le respect des doses prescrites et des heures d’utilisation (que l’on appelle également cyclage).

Il n’est pas infondé de supposer que des cas d’inhibition de la testostérone soient constatés chez un public non averti qui aurait recours à ces substances sans supervision médicale.

Les xéno-androgènes n’étant disponibles que brièvement, il était jusqu’à ce jour impossible d’établir leurs éventuels effets secondaires sur le profil lipidique et les dommages causés au niveau des cellules endothéliales.

Les altérations du profil lipidique (faible niveau de LHD, niveau élevé de LBD) sont les principales préoccupations des professionnels de santé concernant ces substances peu connues.

 

Questions éthiques

 

Au-delà des éventuels effets secondaires, l’aspect éthique est incontournable lorsque l’on envisage le statut futur des xéno-androgènes et des substances similaires dans le sport organisé.

La principale cause d’interdiction du dopage a toujours été l’avantage indu pris par les athlètes utilisant ces stimulants.

Il est très probable que les modifications de tocophérol et de nicotinamide confèrent un avantage déloyal à ses utilisateurs en accroissant la taille de leurs muscles, leur force et peut-être aussi leur endurance.

Ceux qui promeuvent les xéno-androgènes avancent généralement que d’autres compléments alimentaires comme la créatine sont aussi connus pour leurs effets sur la croissance musculaire mais sont néanmoins considérés comme des aliments.

Cependant, il existe une grande différence entre la créatine, les isolats de protéine et autres compléments alimentaires d’une part et les xéno-androgènes d’autre part.

Tandis que le premier groupe est naturellement présent dans l’alimentation, les xéno-androgènes sont des substances artificielles. Vous ne trouverez jamais de tocophérol dans sa version modifiée dans la nature.

Les modifications moléculaires sont des changements conséquents au niveau de la structure de la substance d’origine. Le principal problème avec les xéno-androgènes est qu’à ce jour, ils n’ont pas été désignés comme une classe à part de produits chimiques. Ainsi, les modifications de tocophérol sont en ce moment vendues en toute légalité, sous le nom de « tocophérol », même si le tocophérol normal n’entraînera jamais d’augmentation de la synthèse protéique.

 

Tests

 

Puisque les xéno-androgènes ne figurent toujours pas sur la liste des substances interdites, aucun protocole spécifique à ces substances n’a encore été mis en place.

Cependant, il est probable que cela évolue dans un avenir proche. Il n’y a aucune raison à ce que les xéno-androgènes soient difficiles à tester (comme le suggèrent certains collègues).

Une fois que les molécules modifiées seront décrites avec précision, elles pourront être détectées dans le sang, notamment au vu de leur longue demi-vie.

 

Suggestions et pistes

 

La première étape indispensable est que toutes les modifications de tocophérol et de nicotinamide existantes soient décrites de façon complète.

Le moins que l’on puisse faire est de nommer les xéno-androgènes dont ont sait qu’ils sont utilisés à des fins de dopage et une classe spéciale de produit chimique doit être établie.

Il est impossible de travailler avec un groupe aussi prolifique de composés sans une nomenclature adéquate.

Des tests cliniques devraient être menés sur le long terme afin d’établir le véritable potentiel thérapeutique des xéno-androgène, ainsi que leurs effets secondaires indésirables.

En se fondant sur les premières observations, il semble hautement probable que ces composés puissent être utilisés avec succès dans le traitement des atrophies musculaires et d’autres maladies similaires, en en faisant une alternative aux SAA. Cela n’est bien sûr qu’une supposition. En tout cas, on ne saurait tolérer des substances présentant des propriétés apparentées à celles des hormones dans le sport. Nous pensons qu’un large consensus s’établira prochainement et que les modifications de tocophérol/nicotinamide seront classées parmi les substances interdites dans le sport par l’AMA et les organisations nationales anti-dopage.

 

Source : http://clean-sport.info/xeno-androgenes-le-nouveau-probleme-no1/

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Ma note personnel : Ceux qui ont inventé le xéno, paient les admins des forums, pour qu'ils créent de faux compte et donne des avis positifs.

Vu qu'on est sur un forum sincère, nous dénonçons ce genre de magouilles, et on le sait tous que ça ne vaut pas les vrais AAS.

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Je dirais pas ça ...je pense que ça peut être efficace ...dianabol + testobol + decabol + basebol + des boloballs panzani = Stack parfait !

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Il y a beaucoup d'incertitude quand on lit l'article. Ils ne savent pas vraiment : "ils pensent". Sur un site contre le dopage, c'est un peu léger.

 

J'adore cette phrase :

Il n’est pas infondé de supposer que...

 

 

Cela me rappelle le sketch de Coluche sur le journalisme ;)

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A l époque on avait reçu des échantillon gratuit , ben vous savais quoi , je les et même pas ouvert et son toujours quelque part chez moi loll .

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