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  1. Le régime Paléolithique

    Le régime paléolithique Les maladies dites "de civilisation" telles que l'obésité et le diabète sont liés aux changements de modes de vie observés ces dernières décennies. Le Dr Boyd Eaton (université Emory, Atlanta, Georgie) a émis en 1985 l’hypothèse qu’un retour au régime alimentaire préhistorique pourrait nous rendre non seulement la ligne, mais aussi la santé. Profil Équilibré Principe Nos gènes ne sont pas adaptés au mode alimentaire actuel mais plutôt à l’alimentation de nos ancêtres du Paléolithique, il y a 40 000 ans. En se remettant à la diète ancestrale, on perdrait du poids tout en prévenant un certain nombre de maladies chroniques. La méthode : manger beaucoup de végétaux non transformés, peu voire pas de céréales, beaucoup de protéines animales, pas de produits laitiers, ni de lait. Points forts Satiété garantie Sensation de bien-être Points faibles Risque de monotonie et contrainte sociale forte Apport en vitamine D insuffisant Comment ça marche ?En 1985, le Dr S. Boyd Eaton (université Emory, Atlanta, Géorgie), anthropologue médical, publie un article dans lequel il émet l’hypothèse que l’alimentation idéale pour la ligne et pour la santé serait celle de nos ancêtres du Paléolithique. « La fréquence des mutations spontanées de l'ADN du noyau cellulaire est de l'ordre de 0,5 % par million d'années, plaide-t-il. Nos gènes sont donc très proches de ceux de nos ancêtres du Paléolithique, il y a 40 000 ans. Ce qui a changé, c'est notre alimentation, avec l'avènement de l'agriculture il y a 10 000 ans, et surtout la révolution industrielle. Nous ne sommes plus adaptés génétiquement au mode alimentaire actuel. L'alimentation paléolithique ou pré-agricole peut donc être considérée comme un modèle pour la nutrition moderne. » Ce régime ne sort donc pas de l’imagination d’un médecin plus ou moins spécialisé en nutrition… il est au contraire le fruit de recherches scientifiques plurielles mêlant paléontologie humaine et nutrition. Le but : déterminer les pratiques de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs pour définir au mieux leur alimentation. Selon Eaton et Konner (1985), la répartition des calories quotidiennes de nos ancêtres différait sensiblement de l’actuelle : Il y a 40 000 ans Aujourd’hui 33% de protéines 11% de protéines (75% d’origine animale) (62% d’origine animale) 22% de lipides 37% de lipides (41% d’origine animale) (75% d’origine animale) 45% de glucides 52% de glucides (pas ou peu de saccharose pas de lactose) (27% de saccharose, 5% de lactose) Première constatation : nos ancêtres consommaient trois fois plus de protéines que nous, en particulier des protéines animales. Deuxième constatation : ils mangeaient aussi moins de graisses que nous, surtout moins de graisses animales, donc d’acides gras saturés. De plus, ils bénéficiaient d’un apport élevé en oméga-3 et d’un rapport oméga-6 / oméga-3 idéal. Enfin, leur seule source de sucre était les fruits, les racines et tubercules et les baies (le miel, unique source de saccharose restant une denrée rare). Ils ne mangeaient ni céréales, ni produits laitiers. Ils consommaient donc moins de glucides que nous. De plus, qualitativement, ces glucides étaient meilleurs pour la santé et exempts du sucre raffiné et du lactose que nous ingérons de nos jours. De ces constats, les chercheurs ont fait émerger des régimes respectant l’alimentation ancestrale mais adaptée au monde d’aujourd’hui. Aux États-Unis, c’est Loren Cordain, professeur à l’université de l’état du Colorado et membre de l’Institut américain de nutrition, qui a développé dans son livre, The Paleo Diet, comment le régime paléolithique pouvait s’adapter à la culture américaine. Il fonde cette diète sur six principes de base : Manger les viandes maigres, les poissons et les produits de la mer à volonté Manger fruits et végétaux sans amidon à volonté Pas de céréales Pas de légumineuses Pas de produits laitiers Pas d’aliments transformés Loren Cordain n’insiste pas sur un point délicat de la diète paléolithique : la cuisson, qui avait très probablement un rôle très limité chez nos ancêtres. En revanche, le Dr Jean Seignalet, qui était médecin et enseignant de l’université de médecine de Montpellier, explique dans son livre sur le régime de nos ancêtres, L’alimentation ou la troisième médecine, l’importance de consommer au maximum les aliments crus. Le Dr Seignalet donne cinq grandes règles à suivre pour se rapprocher au mieux de l’alimentation convenant à nos gènes, tout en gardant une vie sociable normale : Exclure les céréales à l’exception du riz et du sarrasin Exclure les laits animaux et leurs dérivés Consommer une majorité de produits crus (viandes, poissons et œufs compris) Utiliser des huiles végétales vierges, obtenues par première pression à froid Préférer chaque fois que possible les produits issus de l’agriculture biologique. Les légumes verts et les légumineuses sont autorisés, à condition d’être cuits à la vapeur douce. La consommation massive de crudités et de fruits est encouragée. Les protéines doivent être ingérées de préférence au cours d’un seul des trois repas quotidiens. Pour Loren Cordain comme pour Jean Seignalet, le régime paléolithique n’est pas une mesure diététique à suivre sur un temps limité pour perdre les quelques kilos superflus qui gâchent la silhouette. C’est au contraire un mode de vie à adopter définitivement pour prévenir, ou guérir, un certain nombre de maladies chroniques. La perte de poids, avérée, ne serait en quelque sorte que le premier effet, visible, des bienfaits de cette diète. Selon Loren Cordain, le retour aux sources alimentaires permettrait de lutter contre les maladies du syndrome X (hypertension, diabète de type II, cholestérol, maladies cardiovasculaires, obésité, acné, cancers du sein, de la prostate et du côlon, etc.) mais aussi contre l’ostéoporose, l’asthme, certains troubles digestifs (constipation, hémorrhoïdes, ulcères, calculs, etc.), des maladies inflammatoires comme l’arthrite rhumatoïde ou la sclérose en plaques, ou même le cancer de la peau. Pour Jean Seignalet, le constat est identique : la plupart des fléaux de santé publique aujourd’hui pourraient être évités grâce à l’adoption de ce régime. Au cours de sa carrière, il a ainsi testé avec succès les effets de cette diète sur des maladies encore mal soignées par la médecine classique comme la fibromyalgie, la sclérose en plaques ou l’arthrite rhumatoïde. Les bénéfices santé du régime paléolithique sont directement imputables à un apport protéique élevé (satiété plus rapide, réduction du mauvais cholestérol, baisse de la tension artérielle, amélioration du métabolisme de l’insuline), aux fruits et légumes en quantité (meilleur équilibre acido-basique, prévention des cancers et régulation du transit intestinal), et aux apports substantiels en oméga-3 (prévention des maladies cardiovasculaires). En résumé Le régime paléolithique incite à manger plus de protéines, moins de graisses et de glucides. Les céréales, le lait et ses dérivés et les aliments transformés sont à fuir comme la peste. Légumes, fruits, racines et graines doivent être privilégiés tandis que le recours à la cuisson doit être minimal. En mangeant ce qui correspond aux fonctions originelles de l’organisme on maigrit certes mais on prévient aussi un certain nombre de maladies. Qu’en dit la recherche ? L’établissement du régime de nos ancêtres est un sujet de recherche scientifique. À ce titre, la composition de la diète ancestrale est susceptible de varier au rythme des nouvelles découvertes fossiles. Le régime préhistorique tel qu’il est prôné par Loren Cordain ou Jean Seignalet pourrait aussi être faussé par le fait que le choix des aliments des hommes du Paléolithique dépendait de la chasse, du climat, des saisons, etc. Alors que nous disposons aujourd’hui de tous les aliments dont nous voulons à portée de main. En revanche, les bienfaits d’une alimentation riche en fruits et légumes, sources de vitamines et d’antioxydants, sur la prévention des cancers, de l’hypertension, de l’ostéoporose sont avérés. De même, une consommation accrue d’aliments riches en oméga-3 (poissons gras, huiles de colza ou de noix, noix, légumes verts à feuilles) a été associée à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires. De plus, les recherches récentes montrent que ce sont les glucides apparus avec le Néolithique et l’avènement de l’agriculture (céréales et sucre du lait) qui possèdent les index glycémiques (IG) les plus élevés. Or la consommation d’aliments à IG élevé a été associée à une prise de poids et à une sensibilité accrue à l’insuline, donc un risque plus grand de diabète de type II. En résumé La composition de la diète ancestrale est encore sujette à débat mais ses effets sur la santé semblent indéniables. Source: http://www.lanutrition.fr
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